Emploi : les recrutements repartent dans les ERP, le Big Data et le Cloud
‘Dans l’IT, la réouverture des budgets recrutement sur des postes stratégiques (DSI, RSSII, PMO, Data Scientists…) se confirme. Dans un contexte de complexification des enjeux de sécurité, d’après le cabinet Robert Walters.
Robert Walters constate la montée en compétences des profils IT et la reprise des recrutements dans le secteur. « L’heure n’est plus à la frilosité du premier trimestre 2014 », explique le cabinet spécialisé, la réouverture des budgets recrutement sur des postes stratégiques se confirme et les candidats sont prêts à faire « des concessions sur leurs rémunérations ».
Une pénurie annoncée de data scientists
Dans les ERP (SAP, Oracle…), le Big Data et le Cloud Computing, les volumes de recrutement de cadres en top et middle management sont bons. Les data scientists, dotés de compétences techniques et managériales, sont très courtisés par un marché craignant la pénurie de talents. Dans un contexte de complexification des enjeux (sécurité, mobilité, BYOD…), la demande est forte aussi pour les RSSII, responsable de domaine et les profils de Project Management Officer (PMO).
À Paris, selon l’estimation de Robert Walters, le salaire annuel de base d’un PMO SAP doté de 7 à 12 ans d’expérience varie de 65 000 à 75 000 euros bruts, et de 70 000 à 90 000 euros pour un RSSI.
Un DSI nouvelle génération
Du côté des DSI, la nouvelle génération de directeurs des systèmes d’information gagne « en hauteur stratégique et en transversalité, tous secteurs confondus (e-commerce, assurance, industrie) », selon les termes du cabinet. Le salaire annuel de base d’un DSI ayant 7 à 12 ans d’expérience est actuellement compris entre 90 000 et 140 000 euros bruts en Île-de-France.
La fonction évolue. « D’ici à 5 ans, la fonction DSI pourrait se scinder en deux, comme cela se passe aux États-Unis. Avec d’un côté, un Chief Risk Officer (CRO), en charge de la sécurité des données numériques et de la gestion des risques contractuels, juridiques et réglementaires. Et, de l’autre, un Chief Data Officer (CDO), gérant la gouvernance des données et des projets de transformation numérique de l’organisation », anticipe le cabinet Robert Walters.’
Par Ariane Berky
Source : silicon.fr