La transformation digitale, défense ou conquête ?
‘C’est une évidence : où que vous soyez, quoi que vous lisiez : la transformation digitale est dans toutes les bouches, de toutes les conversations, de tous les dossiers. « LE » thème du moment. L’économie dans son ensemble devien(drai)t « full digital », l’évolution des usages et des technologies poussant les entreprises à sans cesse évoluer, s’équiper, se connecter. Cela étant précisé, les entreprises françaises restent très en retard par rapport au reste de l’Union Européenne si l’on en croit une récente étude (2014) du cabinet de stratégie Roland Berger auprès de 500 entreprises françaises de plus de 50 salariés : celle-ci a en effet révélé que 36% seulement de nos entreprises ont formalisé une stratégie numérique. Dans la même idée, il y était mentionné que 75% des entreprises européennes possédaient un site Web, contre 65% dans l’Hexagone… Pour s’éviter toute prochaine « mésaventure », nul doute que celles-ci vont devoir (vite) réagir en intégrant les nouveaux enjeux digitaux à la définition de leur stratégie, de leur organisation, de leurs outils et de leur culture…. Explications.
En effet, l’intégration du digital à la stratégie d’entreprise ne consiste pas seulement à avoir un site Web ou à bien appréhender un nouveau canal de distribution. Non. Désormais, cette transformation va bien plutôt devoir intégrer « nativement » de nouvelles technologies (cloud, big data, objets connectés…) dans l’ensemble des processus et des offres des sociétés. L’urgence est là car si elles ne le font pas, leurs concurrent(e)s remporteront des parts de marché, ou pire, de nouveaux acteurs viendront les concurrencer : des « pure players » aux business models plus souples, aux méthodes agiles, proposant, grâce à des approches et/ou technologies innovantes un réel bénéfice client. Celles-là qu’on appelle « disruptives. »’
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Par Judith Tripard
Source : http://frenchweb.fr