‘Alors que les géants du Net, Amazon, Google et eBay avancent à grands pas dans le Big Data et l’exploitation des données de leurs clients, les acteurs de la « vieille » économie ont du mal à se jeter à l’eau. Ce constat, c’est Deloitte qui le fait au vu des résultats d’une récente étude auprès des directions marketing d’une quarantaine d’entreprises, menée avec l’éditeur de logiciels SAS, spécialiste de l’analyse des données.
« Il y a un vif intérêt mais pas beaucoup de traductions concrètes », relève ainsi Reda Gomery, l’associé chargé de piloter l’« analytics » chez le consultant. Il voit dans cette lenteur essentiellement l’effet de l’organisation verticale en silos qui prévaut toujours dans les entreprises (direction financière, marketing, IT…) alors que la transformation numérique pousse au contraire à la transversalité et au partage de l’information. Une question de culture aussi : « Les directions générales ne font pas vraiment confiance aux « data scientists » », constate-t-il.
Pourtant, marques et enseignes se livrent depuis longtemps déjà à l’exercice via les cartes de fidélité, le calendrier de promotions et l’analyse des tickets de caisse. La masse considérable d’infos collectées grâce à l’achat en ligne, les réseaux sociaux et de plus en plus les données fournies par les objets connectés devraient leur faciliter la tâche. Passage en revue des possibilités.’
Mesurer le potentiel d’une zone de chalandise
Lire l’intégralité de l’article
Par Valérie Leboucq
Source : http://www.leseschos.fr