BigDataFr recommande : Economie digitale et capital-risque : des relations croisées
[…] Le capital-risque peut être d’abord analysé comme une activité qui s’industrialise (dépenses de R&D, marchés financiers spécialisés, concentration) et qui s’internationalise.
Ces trajectoires sont portées par des fonds d’investissement professionnellement gérés qui développent des compétences distinctives pour étendre leurs parts de marché. Une seconde approche considère cette activité comme ayant un caractère cyclique qui s’appuie sur les vagues technologiques pour accroître sa rentabilité en raccourcissant le délai entre l’investissement et la récupération des coûts engagés. Dans le contexte actuel, deux aspects méritent d’être soulignés (Langley et Leyshon, 2016).
Le capital-risque a favorisé l’essor des plates-formes numériquesSur la période 2007-2015, les investissements américains en capital-risque (en pourcentage du PIB) représentent près de 8 fois ceux de l’UE (0,211% contre 0,028%). Sur cette période, les startups américaines reçoivent en moyenne, à chaque round de financement, 5 fois plus de capital que leurs homologues européennes (Invest Europe, 2016). […]