[lenouveleconomiste.fr] Fin de la croissance, mythe ou réalité

Fin de la croissance, mythe ou réalité

La thèse est certes réfutable. Mais il reste beaucoup à faire pour sortir du marasme

Cela devait arriver. Pour cause de marasme persistant, voilà le retour des grandes peurs millénaristes qui annoncent, ni plus, ni moins, la fin de la croissance économique. Certains économistes, au premier rang desquels figure l’Américain Robert Gordon, le prédisent : le XXIe siècle sera celui de la “stagnation séculaire”.

L’économie américaine, d’abord, puis ensuite les autres économies occidentales, devraient entrer dans une sorte de long tunnel moyenâgeux, avec une croissance en rythme annuel durant les décennies qui sont devant nous de seulement 0,2 %. Un postulat qui n’a rien d’économique puisqu’il repose pour l’essentiel sur l’hypothèse qu’aucune innovation technologique n’interviendra pour booster l’économie, comme ont pu le faire la machine à vapeur et le chemin de fer au XIXe siècle, puis l’électricité et l’automobile au XXe siècle. Exagéré, un tel pessimisme n’en a pas moins une vertu en creux, celle de rappeler que la croissance, loin de tomber du ciel, se “fabrique” de façon endogène. Et qu’il nous reste encore beaucoup à faire pour en retrouver la recette.

La peu crédible thèse de la fin des innovations
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par Philippe Plassart
Source : lenouveleconomiste.fr

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