Dans cette série sur les nouveaux modèles d’entreprises, nous examinons les défis auxquels sont confrontés ceux qui opèrent dans les secteurs traditionnels, des taxis aux livraisons en passant par la construction automobile et la grande distribution.
Parmi les mots en vogue, il en est un qui est laid. Mais, en 2014, les “disrupteurs”, ou perturbateurs, ont fait des ravages parmi les business models traditionnels.
Comme la technologie met de nouveaux outils à la disposition des innovateurs, les anciennes frontières s’effacent. Amazon a transformé la vente de livres, se lance dans la vente au détail et expérimente la livraison par drone. Apple a transformé les secteurs de la musique et des télécommunications, et a maintenant des objets connectés pour nos poignets. Six ans après ses débuts, Airbnb a plus de chambres disponibles qu’IHG ou Hilton, les meilleurs groupes hôteliers du monde.
L’innovation est vieille comme le monde. “Si j’avais demandé aux clients ce qu’ils voulaient, ils auraient répondu : un cheval plus rapide” disait Henry Ford avant de révolutionner les transports.
Mais la variété et le nombre d’individus et d’entreprises qui transforment les modèles semblent différents. Que ce soit la pléthore de médias sociaux qui oblige le journalisme à se réinventer, ou les avancées technologiques qui ont transformé la façon dont nous commandons nos vêtements, nos places de cinéma ou un taxi, ou encore la justesse des prix, les perturbateurs sont partout.
Une perturbation est traditionnellement destructrice : elle pousse des sociétés à la fermeture et, souvent, les travailleurs au chômage. Mais la perturbation offre aussi d’énormes opportunités, pour les consommateurs, pour les perturbateurs eux-mêmes et pour les autres sociétés, puisque de nouvelles procédures comme le financement participatif ou l’extraction de données du big data deviennent accessibles à tous.
Aujourd’hui, comme ils le feront demain, tour du monde des “disrupteurs”.’
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Source : FT et www.lenouveleconomiste.fr