Quand Danone, Allianz ou Société Générale donnent des recettes de transformation digitale

Quand Danone, Allianz ou Société Générale donnent des recettes de transformation digitale

‘Les start-up et autres hérauts habituels du numérique n’étaient pas les seuls à faire le show pour LeWeb 2014. De bonnes vieilles entreprises traditionnelles comme Allianz, Danone, Pernod Ricard ou la Société Générale ont partagé leur pratique de la transformation numérique.

En parallèle de ses sessions habituelles, la conférence parisienne LeWeb a organisé cette année un « digital transformation forum ». Et en lieu et place des start-up et gourous de la Silicon Valley, ce sont les chief digital officers (CDO) de très traditionnelles entreprises comme Allianz, Danone, Pernod-Ricard ou Société Générale qui ont investi la scène. Ces responsables de la transformation digitale de groupes souvent imposants, historiques, décentralisés ont tous à peu près les mêmes règles d’or.

Leurs entreprises partent rarement de zéro, alors ils en recensent les projets existants. Puis, ils engagent dans l’aventure la totalité des employés, dans tous les services, à tous les niveaux. Ils lancent des projets pilotes, ils mesurent… Ils impliquent les RH, rouage essentiel du dispositif, pour le recrutement, la formation, les méthodes de travail… Reste que sur les sentiers peu explorés de la transformation numérique, ils imaginent tous leurs propres moyens d’avancer, en fonction du métier de l’entreprise, de sa maturité, des enjeux de la transformation. Et ils les ont partagés avec le public de l’événement.

La Société Générale embarque toute l’entreprise

Dans la banque, par exemple, comme l’a rappelé Françoise Mercadal-Delassalles, directrice des ressources et de l’innovation de la Société Générale, « dans un contexte bancaire européen en crise depuis 6 ans, la digitalisation n’était pas en tête des préoccupations du top management ! » La responsable de la transformation numérique a donc décidé d’utiliser la force disponible dans l’entreprise pour les convaincre que, quoiqu’il arrive, le digital allait arriver et qu’il fallait bouger. « Nous avons utilisé le réseau social interne, qui venait tout juste d’être lancé, a-t-elle raconté. Et même s’il n’y avait que 2 ou 3000 inscrits, nous y avons lancé un défi : Pour vous, c’est quoi la banque de demain, dans l’ère digitale ? »

Trois thématiques : les interfaces avec les clients, les relations de travail dans l’entreprise et l’impact sur les technologies. Résultat ? Désormais, à la Société Générale, 50 000 personnes utilisent le réseau au quotidien et discutent du sujet. Cela a démontré au top management que les employés étaient conscients de l’importance du numérique et qui plus est, enthousiastes. Même si, comme l’a raconté Françoise Mercadal-Delassalles, pour beaucoup « c’était presqu’un résultat contre-intuitif. »

Danone se jette à l’eau

Michael Aidan, vice-président et directeur du digital chez Danone, n’est pas un technicien du digital. Mais il a été le patron de la marque Evian durant 4 ans et l’artisan de son virage digital, en particulier avec les pubs virales des « bébés ».

Par Emmanuelle Delsol
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Source : usine-digitale.fr

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