« Le Big Data ouvre la porte à de nouvelles activités pour les banques. Pour autant, cela ne se fera pas rapidement et il faudra que les banques soignent la qualité de leurs services si elles ne veulent pas être dépossédées de leurs clients par Google ou Amazon.
Directeur de la valeur data
C’est ce que décrit Jérôme de Labriffe, directeur «valeur data» de BNP Paribas. Il a pris la parole lors d’une table ronde intitulée « Le big data est-il une supercherie marketing ou une vraie avancée technologique ? » qui s’est tenue jeudi 16 avril, dernier jour du salon E-Marketing.
Les banques en savent beaucoup sur nous. Cette connaissance client pourrait les amener à créer de nouvelles activités notamment dans le profilage marketing ou dans les programmes de recrutement et d’affiliation à destination des marques.
La propriété des transactions
« Une banque est propriétaire des données de transactions » rappelle Jérôme de Labriffe. « Nous avons une vision à 360° de vos capacités de dépenses mais aussi de votre profil de consommateur » confirme-t-il. Dès lors, « sur un segment de clients, nous pourrions dire au distributeur Boulanger que la dépense moyenne dans ses magasins est de 100 € contre 150 € chez Darty. Et qu’il devrait donc travailler cette population » illustre Jérôme de Labriffe.
Cette marche vers la valorisation des données doit être menée avec discernement. « Si on se dit, je vais collecter le maximum de données dans un entrepôt puis je ferais du Big Data derrière, c’est perdu d’avance », tranche Jérôme de Labriffe. Il faut assigner des objectifs de valorisation de la donnée. »
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Par Xavier Biseul
Source : larevuedudigital.com